NOTRE DAME DE L'ASSOMPTION

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PAROISSE de BOUGIVAL


Solennité du Sacré-Cœur de Jésus... et la Guerre de 14-18....

Publié par Paroisse Bougival sur 3 Juin 2018, 19:06pm

Catégories : #Enseignement

Solennité du Sacré-Cœur de Jésus... et la Guerre de 14-18....

Le 27 décembre 1673, à Paray le Monial (Saône-et-Loire) Notre Seigneur Jésus-Christ révéla à sainte Marguerite-Marie : "Mon divin Cœur est si passionné d'amour pour les hommes, et pour toi en particulier que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par ton moyen, et qu'il se manifeste à eux pour les enrichir de ses précieux trésors que je te découvre..."

 

En juin 1675, il s'adresse à elle en ces termes :

"Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné, jusqu'à s'épuiser et se consommer, pour leur témoigner son amour.

Je te demande que le premier vendredi d'après l'octave du Saint-Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Cœur, en communiant ce jour-là, et en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable, pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels.

Je te promets aussi que mon Cœur se dilatera, pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur, et qui procureront qu'il lui soit rendu....

Fait savoir au fils ainé de mon Sacré-Coeur (le roi Louis XIV) que, comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion aux mérites de ma sainte enfance, de même il obtiendra sa naissance de gloire éternelle par sa consécration à mon Cœur adorable. Mon Cœur veut régner dans son palais, être peint sur ses étendards 

et gravé dans ses armes pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis et de tous ceux de la sainte Eglise.

Mon Père veut se servir du roi pour l'exécution de son dessein, qui est la construction d'un édifice public où serait placé le tableau de mon Cœur pour y recevoir les hommages de toute la France.

 

Louis XIV ne fit jamais appliquer cette demande. Ni Louis XV ni Louis XVI...

 

Il faudra attendre 1870 : la guerre éclate entre la France et l'Allemagne ; la défaite militaire française ne tarde pas, suivie de l'occupation d'une partie du pays par les troupes allemandes. Alexandre LEGENTIL, député sous le Roi Louis-Philippe, et son beau-frère, Hubert ROHAULT de FLEURY, font vœu de construire une église consacrée au Cœur du Christ, en réparation et pénitence pour les fautes commises par les Français : "Pour faire amende honorable de nos péchés et obtenir de l'infinie miséricorde du Sacré-Cœur de Notre Seigneur Jésus-Christ le pardon de nos fautes, ainsi que les secours extraordinaires qui peuvent seuls délivrer le Souverain Pontife de sa captivité et faire cesser les malheurs de la France, nous promettons de contribuer à l'érection, à Paris, d'un sanctuaire dédié au Sacré-Cœur de Jésus."

 Ce sera la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, dite du Vœu national, dont la construction fut décrétée par une loi d'"utilité publique" votée par l'Assemblée nationale de la IIIe République le 24 juillet 1873, par 382 voix sur 734.

La première pierre est posée le 16 juin 1875. L'intérieur de la nef sera inauguré en 1891, le campanile (clocher) ne sera terminé qu'en 1912. La basilique n'est achevée qu'en 1914 et consacrée en 1919, après la fin de la Première Guerre mondiale.

 

Pendant la première guerre mondiale, en réponse à la demande adressée par Sainte Marguerite Marie, en 1675, plus de douze millions de drapeaux et fanions français ornés du Sacré Cœur de Jésus furent portés par les soldats, les régiments, etc.. 

En 1917, la République a interdit la consécration individuelle des soldats au Sacré Cœur et le port du Sacré Cœur.

 

Mais les officiers sur le terrain laissaient circuler les images, fanions et drapeaux du Sacré-Cœur. Le général Foch, commandant le 20° corps d'armée de Nancy, consacre 

malgré tout les armées françaises et alliées au Sacré-Cœur le 16 juillet 1918... Il sera vainqueur et l’armistice est signé le 11 novembre 1918 à 11 heures, en la fête de Saint-Martin, Apôtre des Gaules !

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