NOTRE DAME DE L'ASSOMPTION

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PAROISSE de BOUGIVAL


Aller à la messe en semaine ? Pourquoi pas...

Publié par Paroisse Bougival sur 16 Septembre 2018, 18:10pm

Catégories : #VIE de L'EGLISE

Aller à la messe en semaine ? Pourquoi pas...

(Extrait d’un article du Père J. Payre trouvé sur internet)

Aller à la messe le dimanche, cela va de soi, pour un chrétien, un catholique qui prend au sérieux sa foi. Il sait que le dimanche est le jour du Seigneur, le jour de l’Eglise, le Seigneur des jours. Mais aller à la messe en semaine, c’est décider de vivre une autre relation avec le Seigneur, avec son Eglise… dans la même volonté de vivre de plus en plus de Jésus, mort et ressuscité !

Les personnes sont souvent surprises de découvrir qu’un prêtre n’est pas « obligé » de célébrer la messe tous les jours. De fait, au moment de son ordination diaconale, le futur prêtre ne s’engage pas tant à célébrer le saint Sacrifice de la messe chaque jour qu’à prier l’office divin (le chant des psaumes qui rythme et sanctifie la journée).

Ceci dit, le prêtre cherche à s’unir de plus en plus au Christ Bon Pasteur… pour devenir sur cette terre un autre Christ. Alors, oui, il est beau et bon [et fortement recommandé ! ndlr] pour un prêtre de célébrer la messe chaque jour ! C’est bien dans la sainte Eucharistie que peut s’accomplir cette parole de saint Paul : « ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi » (Ga 2,20).

De plus, quand des fidèles, des amis du Christ cherchent à faire la volonté de Dieu, à devenir des membres vivants du Corps du Christ qu’est l’Eglise, quand des intentions de prière sont confiées, alors, la célébration de la messe est une source de joie, de grâce et une mission essentielle.

La messe est la source et le sommet de la vie chrétienne et de la mission de l’Eglise, comme l’enseigne à plusieurs reprises le concile Vatican II.

Pourquoi ?
Le grand saint Jean-Paul II a répondu : parce que la messe, l’eucharistie, c’est Jésus, le Fils de Dieu qui a donné sa vie sur la croix pour le salut du monde ! La messe, la sainte Eucharistie, ce n’est pas quelque chose, c’est Quelqu’un !

Écoutons saint Jean Paul II:

L'Église vit de l'Eucharistie. Cette vérité n'exprime pas seulement une expérience quotidienne de foi, mais elle comporte en synthèse le cœur du mystère de l'Église. Dans la joie, elle fait l'expérience, sous de multiples formes, de la continuelle réalisation de la promesse : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde » (Mt 28, 20). Mais, dans l'Eucharistie, par la transformation du pain et du vin en corps et sang du Seigneur, elle jouit de cette présence avec une intensité unique. Depuis que, à la Pentecôte, l'Église, peuple de la Nouvelle Alliance, a commencé son pèlerinage vers la patrie céleste, le divin Sacrement a continué à marquer ses journées, les remplissant d'espérance confiante. À juste titre, le Concile Vatican II a proclamé que le Sacrifice eucharistique est source et sommet de toute la vie chrétienne. La très sainte Eucharistie contient en effet l'ensemble des biens spirituels de l'Église, à savoir le Christ lui-même, notre Pâque, le pain vivant, qui par sa chair, vivifiée par l'Esprit Saint et vivifiante, procure la vie aux hommes. C'est pourquoi l'Église a le regard constamment fixé sur son Seigneur, présent dans le Sacrement de l'autel, dans lequel elle découvre la pleine manifestation de son immense amour. (encyclique, Ecclesia de Eucharistia, §1-2, 2003).
Le but de la vie chrétienne (ou de la sainteté, c’est la même réalité) est parfaitement exprimé dans ces versets de saint Paul : ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré pour moi. Aussi, ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi (Ga 2,20).

Comment alors ne pas s’approcher de la sainte Eucharistie, qui est l’offrande du sacrifice d’amour du Christ, pour vivre dans la foi, dans un échange de regard d’amour avec le Christ qui nous a tant aimés pour vivre et agir à la manière de Jésus et pour recevoir la force d’être Apôtre ?  

 

Saint Louis et Zélie MARTIN, paroissiens assidus, se rendaient chaque matin à la messe des ouvriers à 05h30 !

Ils furent aussi à l’origine de l’Adoration nocturne dans leur paroisse.

Quand madame Martin fut décédée, Louis continua à Lisieux de pratiquer tous les jours.

 

 

 

Dialogue avec une personne en préparation au mariage :


–  Le grand projet de ma vie ? Aller à la messe tous les jours.

–   Ah ? Pourquoi ?

–  Quand je vois les familles de la paroisse, je veux que ma famille soit aussi belle que celles-là ! Quand je serai fidèle à la messe, je saurai que le travail ne prendra pas toute la place dans ma vie et qu’il restera de la place pour ma femme et mes enfants. »

Voici quelques pistes lorsque nous venons à la messe.


• Nous venons d’abord à la messe pour adorer Dieu. Nous Te louons, nous Te bénissons, nous T’adorons

• Nous venons à la messe pour répondre à une invitation : le Christ, Époux de l’Eglise, nous invite à célébrer une Alliance : Heureux les invités au festin des noces de l’Agneau !

• Nous venons à la messe pour se laisser enseigner par le Seigneur qui nous parle et qui illumine notre vie : Acclamons la Parole de Dieu – Louange à Toi, Seigneur Jésus !

• Nous venons à la messe pour livrer notre vie au feu transformant de l’Esprit saint et nous offrir à la suite du Christ : que l’Esprit saint fasse de nous une éternelle offrande à Ta gloire !

• Nous venons à la messe pour faire descendre sur notre monde l’amour du Christ vainqueur ! Pour la gloire de Dieu et le salut du monde, car c’est pour cela que le Christ est mort sur la Croix et ressuscité d’entre les morts !

• Nous venons à la messe qui est le renouvellement du sacrifice de la mort et de la résurrection du Christ. La messe actualise la grâce de notre baptême qui est une grâce filiale. Nous renouvelons ainsi les promesses de notre baptême : car c’est à Toi qu’appartiennent le Règne, la Puissance et la Gloire !

• Nous venons à la messe nous mettre au service du Règne du Christ : Seigneur, que veux –tu que je fasse pour toi ? A quoi m’appelles-tu pour étendre ton Règne ?

• Nous venons à la messe pour prier (nous recevons des intentions de prière, nous présentons au Seigneur ceux que nous rencontrons dans la journée, semaine…) avec d’autres chrétiens, car le sacrement, c’est la prière toujours exaucée : Prions ensemble au moment d’offrir le sacrifice de toute l’Eglise.

• Nous venons à la messe pour constituer la famille des enfants de Dieu, pour devenir membres vivants de l’Eglise, pour vivre notre foi avec d’autres baptisés et tisser des liens de charité évangélique. C’est pourquoi nous prions : Notre Père ….

• Nous venons à la messe pour unir notre temps et notre histoire à l’événement tragique de la mort du Christ. Nous retrouvons la première raison de notre venue à la messe : l’adoration. Donner du temps, (ce grand don que Dieu fait aux hommes pour Le connaitre et L’aimer ; ce bien si précieux qui semble manquer dans ce monde qui va vite), c’est adorer Dieu, c’est choisir le Seigneur et lui donner la première place. Le Seigneur donne sa Lumière. Il nous fait aller à l’essentiel. Dieu est maître du temps et de l’histoire !

Quel bel acte de foi en Jésus, de venir à la messe en semaine pour vivre de Dieu et pour Dieu !

LE TRÉSOR DE LA MESSE

par saint Léonard de Port-Maurice

Ceux qui font des difficultés d’assister tous les jours à la Messe trouvent bien des prétextes pour excuser leur tiédeur.

Lorsqu’il s’agit des misérables intérêts de cette terre, vous les trouvez pleins de zèle, d’ardeur et d’activité.

Toute fatigue est légère alors ; aucune incommodité ne les retient.

Mais lorsqu’il est question d’assister à la Messe, quoiqu’il n’y ait aucune affaire plus importante que celle-ci, ils sont froids et sans volonté, ils savent trouver mille prétextes frivoles pour s’en dispenser ; ils mettent en avant des occupations graves, leur peu de santé, des intérêts de famille, le manque de temps, la multitude de leurs affaires, etc.

En un mot, si la sainte Église ne les obligeait sous peine de péché mortel, à entendre la Messe au moins les jours de fêtes, Dieu sait s’ils visiteraient jamais une église, s’ils ploieraient jamais les genoux devant un autel.

Quelle honte, et quel malheur en même temps.

Ah ! combien nous sommes déchus de la ferveur de ces premiers fidèles lesquels, comme nous l’avons vu plus haut, assistaient chaque jour au saint Sacrifice, et se nourrissaient du pain des anges dans la sainte communion.

Et cependant, ils avaient aussi leurs affaires ; mais c’est précisément par le moyen de cette pieuse pratique qu’ils savaient si bien ménager leurs intérêts spirituels et temporels.

Monde aveugle, quand ouvriras-tu les yeux pour reconnaître ton erreur ? Réveillons-nous tous de notre torpeur, et que notre dévotion la plus chère soit d’entendre chaque jour la sainte Messe, et d’y faire la sainte communion.

Pour obtenir un but aussi saint, je ne connais point de moyen plus efficace que l’exemple ; car c’est une maxime irréfutable que nous vivons tous d’exemples, et trouvons facile ce que nous voyons faire à ceux qui sont comme nous.

Saint Augustin lui-même s’encourageait en se disant : "Quoi, tu ne pourrais pas ce qu’ont pu ceux-ci ou ceux-là ?"

Et après avoir pris modèle sur de plus pieux que nous, devenons nous-mêmes des exemples ! Quels fruits ne recueillerons-nous pas du bien que nous aurons ainsi fait aux autres, même à notre insu.

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