En 1628, une princesse allemande apporta aux Pères Carmes déchaussés de Prague une statuette de l'Enfant Jésus, en leur disant : “ Honorez bien cet Enfant Jésus, et rien ne vous manquera.” Les religieux, qui étaient alors fort éprouvés, placèrent la statue dans leur chapelle et lui rendirent hommage. Dès ce moment, des bénédictions de tous genres affluèrent sur le couvent. En outre, la providence envoya d'excellents novices, heureusement doués pour les aptitudes et la vertu, qui devinrent les plus fervents adorateurs de l'Enfant Jésus. Chose remarquable : dès que la dévotion à l’Enfant Jésus se relâchait, aussitôt les bénédictions se retiraient et les calamités revenaient. Mais si les pieux exercices reprenaient, la paix rentrait dans la communauté et avec elle la prospérité.
AU SANCTUAIRE D’ARENZANO
Cette prière est récitée chaque soir au Sanctuaire d’Arenzano en Italie tenu par les Carmes, fondé en 1889 par Léopoldo Beccaro, missionnaire et dévot à l'Enfant Jésus de Prague.
Ô Saint Enfant Jésus qui répands tes grâces sur ceux qui t'invoquent, regarde nous prosternés devant ta sainte image et écoute notre prière. Nous te recommandons tous les nécessiteux qui se confient à ton divin Cœur. Étends sur eux ta main toute puissante et viens au secours de leur indigence. Étends la main sur les malades pour les guérir et sanctifier leurs peines ; sur les affligés pour les consoler ; sur les pécheurs pour les attirer à la lumière de ta grâce ; sur ceux qui, accablés par la douleur et la misère, invoquent avec confiance ton aide pleine d'amour. Étends la main encore sur nous pour nous bénir. Accorde, ô Petit Roi, les trésors de ta miséricorde au monde entier et garde-nous maintenant et toujours dans la grâce de ton amour ! Amen
DU PAPE BENOIT XVI Lors de sa visite à Prague le 26/09/2009
Seigneur Jésus, nous te voyons enfant et nous croyons que tu es le Fils de Dieu, fait homme par l’œuvre du Saint Esprit dans le sein de la Vierge Marie.
Comme à Bethléem nous aussi avec Marie, Joseph, les Anges et les bergers, nous t’adorons et te reconnaissons notre unique Sauveur.
Tu t’es fait pauvre pour nous rendre riches de ta pauvreté : accorde-nous de ne jamais oublier les pauvres ni tous ceux qui souffrent.
Protège nos familles, bénis tous les enfants du monde et fait qu’entre nous règne toujours l’amour que tu nous as porté et qui rend la vie plus heureuse.
Donne à tous, ô Jésus, de reconnaître la vérité de ta Naissance afin que tous sachent que tu es venu apporter à la famille humaine toute entière la lumière, la joie et la paix.
Tu es Dieu, et tu vis et règnes avec Dieu le Père, dans l’unité du Saint Esprit, pour tous les siècles des siècles. Amen.
DU REVEREND PERE CYRILLE DE LA MERE DE DIEU (1590-1675)
Ô Divin Enfant Jésus, j’ai recours à Vous. Je Vous en prie, par votre Sainte Mère, assistez-moi dans cette nécessité, car je crois fermement que votre Divinité peut me secourir. J’espère avec confiance obtenir Votre sainte Grâce.
Je Vous aime de tout mon cœur et de toutes les forces de mon âme. Je me repens sincèrement de mes péchées et je Vous supplie, ô bon Jésus, de me donner la force d’en triompher. Je prends la résolution de ne plus jamais Vous offenser et je viens m’offrir à Vous, dans la disposition de tout souffrir plutôt que de Vous déplaire.
Désormais, je veux Vous servir avec fidélité, et pour l’amour de Vous, ô Divin Enfant, j’aimerai mon prochain comme moi-même. Enfant tout puissant, ô Jésus, je Vous en conjure de nouveau, assistez-moi dans cette circonstance ; faites-moi la grâce de Vous posséder éternellement avec Marie et Joseph et de Vous adorer avec les saints Anges dans la cour céleste. Ainsi soit-il.