Éditorial du 26 mars

En entrant dans nos églises, nous sommes saisis par les modifications liturgiques que l’Église propose dès ce Dimanche : les croix et les statues sont voilées.

Les images et les statues disparaissent de nos regards pour ne pas nous distraire de la pensée de la Passion du Christ.

Parce que nous approchons des jours où l’Époux nous sera enlevé, l’Église, épouse du Christ, revêt son voile de veuve… C'est le temps dont Jésus a dit : Quand l'Époux leur sera enlevé, alors ils jeûneront (Math. IX, 15).

Dans la première prière eucharistique, il est fait mention de la passion bienheureuse de Jésus-Christ. Cela peut sembler étonnant que l’on ose qualifier ainsi de bienheureuse la Passion de Notre Seigneur.

C’est qu’en effet, sa Passion est faite pour nous rendre bienheureux, saints !

Comme le dit la 2^ème préface de la prière eucharistique pour le temps de la Passion : Voici que s'approchent les jours où Jésus, notre sauveur, souffrit sa passion et ressuscita dans la gloire. Voici les jours où nous célébrons déjà sa victoire sur le mal et le mystère de notre délivrance. C'est pourquoi le ciel et la terre t'adorent…

Cette victoire et cette délivrance, nous la vivons en particulier grâce au Sacrement de Réconciliation (appelé couramment la confession) : voilà pourquoi, dès cette semaine, les horaires pour goûter la joie de la Miséricorde divine sont plus nombreux… pour la plus grande joie de l’Épouse (l’Église) qui ainsi allège son deuil !