Si dans la résurrection de Jésus, il ne s’était agi que du miracle d’un cadavre réanimé, cela ne nous intéresserait, en fin de compte, en aucune manière
écrivit Benoit XVI dans son livre Jésus de Nazareth. Cela ne serait pas plus important que la réanimation grâce à l’habileté des médecins, de personnes cliniquement mortes. Pour le monde en général et pour notre existence, rien ne serait changé. Le miracle d’un cadavre réanimé signifierait que la résurrection de Jésus était du même ordre que la résurrection du jeune de Naïn, de la fille de Jaïre ou de Lazare
.
La résurrection de Notre Seigneur est quelque chose de totalement nouveau
! c’est d’une part un nouveau mode de vie
pour le Seigneur lui-même puisqu’Il a désormais un corps glorieux, mais aussi pour nous puisque, par le Baptême, nous avons été plongés dans sa vie afin que nous ne soyons plus centrés sur nous-mêmes mais sur Lui qui est mort et ressuscité pour nous (Cf. 2 Co V, 15).
Puissions-nous dire comme Saint Paul : Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. Ce que je vis aujourd’hui dans la chair, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi. Il n’est pas question pour moi de rejeter la grâce de Dieu. (Gal II, 20-21)
Nietzsche disait qu'il croirait en Dieu le jour où les chrétiens auront des têtes de ressuscités
et Johnny Hallyday chantait (là aussi je traduis en langue de Molière…) quoi ma tête ? qu’est-ce qu’elle a ma tête ?
…
Sans être des Pères de l’Église (!) ne traduisent-ils tout de même pas ce qui attendus des baptisés par le monde voir sans doute aussi par Notre Seigneur Jésus-Christ ressuscité ?
Que la grâce pascale produise ses effets !
Père BONNET, curé+