NOTRE DAME DE L'ASSOMPTION

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PAROISSE de BOUGIVAL


2 février :  Journée de la vie consacrée

Publié par Paroisse Bougival sur 2 Février 2025, 20:36pm

Catégories : #Enseignement

2 février :  Journée de la vie consacrée

JEU DES 7 FAMILLES MONASTIQUES : Une idée ludique pour faire aimer la vie religieuse à vos enfants…
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😊. Merci de m’en faire part par mail (p.b.bonnet@outook.com ou par sms au 06 70 35 10 56) (7,00 €)

 

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PRESENTATION DE LA VIE RELIGIEUSE 
FAITE PAR LA CONFERENCE DES RELIGIEUX ET RELIGIEUSES DE FRANCE.

En 1997, le pape Jean-Paul II instituait le 2 février comme journée mondiale des consacrés. Son intention était de rappeler l’importance du don de la vie consacrée pour l’Église et pour le monde, d’en redécouvrir la beauté et d’en rendre grâces.


Depuis, chaque année à cette date, la vie consacrée est fêtée dans l’Église, à l’initiative des personnes consacrées elles-mêmes, ou à l’initiative des diocèses, paroisses, mouvements ou groupes d’Église. […] Il est sans doute important de rappeler ici les différentes formes de vie consacrée, chacune jouant sa note propre : Instituts séculiers, Ordre des Vierges, Association de fidèles menant la vie commune, Ermites, Veuves consacrées… et puis les congrégations religieuses, dont on nous dit que Dieu lui-même n’en connaît pas le nombre. Elles sont apostoliques, contemplatives et monastiques. Proches de la vie religieuse et partageant beaucoup de traits avec elle, mais sans prononcer de vœux, se trouvent les Sociétés de Vie Apostolique.
Chacune de ces formes de vie, chaque institut, chaque groupe possède un charisme qui lui est spécifique, souvent ancré dans des spiritualités différentes et complémentaires : dominicaine, franciscaine, carmélitaine, ignatienne, et tant d’autres. Il ne s’agit pas ici de donner la définition de toutes ces formes de vie, ni d’en proposer une liste exhaustive, mais d’en noter le foisonnement, conforme à la créativité de l’Esprit Saint agissant dans la vie du monde.

LA VIE RELIGIEUSE
Depuis l’origine du christianisme, des femmes et des hommes répondent encore à l’appel du Christ et décident de le suivre. 
À la source de cette aventure inédite, il y a une expérience de rencontre personnelle du Christ qui invite ces femmes et ces hommes à risquer une vie donnée aux autres.
Consacrer sa vie est une aventure communautaire qui se vit avec des personnes devenant peu à peu des frères et des sœurs. Ensemble, ils cherchent comment traduire en gestes concrets les attitudes du Christ : prier, écouter, réconforter, soigner, former… 
Discrets ou médiatiques comme Mère Teresa ou Sœur Emmanuelle, les religieuses et religieux sont des personnes libres qui, après des années de formation et d’expérimentation, posent un choix décisif en s’engageant dans un institut. Par la prière, le célibat, le partage des biens, la coopération et la disponibilité pour la mission, ils vivent en proximité avec Dieu et l’humanité.

LES DIFFÉRENTES FORMES D’ENGAGEMENT
« Laissant tout, ils Le suivirent » Saisis par le Christ qui devient le centre de leur vie, ils se consacrent totalement aux autres et déploient énergie et créativité pour inventer sans cesse de nouvelles formes de réponses aux besoins sociaux et spirituels de leur temps, par des engagements variés : éducation, solidarité, santé, économie, communication et médias… avec une attention particulière aux plus pauvres.
Le terme de « vie consacrée » désigne aujourd’hui toute personne qui s’engage au célibat à la suite du Christ et de l’Évangile. Les modes en sont multiples, recouvrant traditionnellement les formes de vie suivantes : la vie religieuse apostolique et monastique, les instituts séculiers, l’ordre des vierges consacrées et les ermites…

L’Institut religieux de vie apostolique
À l’origine d’un institut religieux, il y a un fondateur, qui, lors d’une forte expérience spirituelle, a perçu un besoin de la société de son temps et s’est senti appelé à y apporter une réponse évangélique. Sur ses traces, des hommes ou des femmes, séduits par cette même réponse évangélique, ont répondu à l’envie de suivre le Christ de cette manière.
On s’y engage par la profession religieuse, fondée sur le sacrement du baptême. 
Consacrés à Dieu, autour de trois vœux : pauvreté, chasteté, et obéissance, les religieuses et religieux se donnent tout entier au service de leurs frères, offrant au monde un témoignage visible du mystère du Christ. Tout institut religieux de vie apostolique inscrit sa mission dans celle de l’Église.
Les constitutions d’un institut religieux tracent un chemin d’Évangile particulier, dictant la manière dont les membres vivent en communauté fraternelle, prient ensemble, mettent en commun leurs biens, et reçoivent leur envoi en mission, mission pouvant se concrétiser dans des œuvres de charité très variées.
Exemple : les Franciscains, les Dominicains, etc.

La vie monastique
Les moniales et moines sont des femmes et des hommes appelés par Dieu, et qui ont tout

quitté pour suivre le Christ. Retirés dans un monastère ou une abbaye, ils vivent du travail de leurs mains, dans le silence et la prière. Mais ils accueillent aussi ceux qui viennent vers eux et portent le désir de mieux connaître leur vie.
Le monastère est aussi le lieu d’apprentissage de la vie communautaire. Hors du bruit du monde mais non coupés du monde, et au rythme quotidien de leur règle, les moniales et les moines cultivent un dépouillement qui invite à se ressourcer en Dieu.
La vie au monastère repose sur cinq piliers : prière personnelle et communautaire, silence et solitude, vie fraternelle, étude, méditation et travail. Chaque ordre se les approprie ; c’est une page d’Évangile qui lui est confiée et qu’il est appelé à mettre en exergue, mais ce sont toujours les mêmes fondamentaux. Ainsi, comme les nuances d’une palette, la vie monastique et l’Évangile ont mille couleurs… Mais tous répondent à cette question initiale : « Qui cherches-tu ? »
Exemple : Les bénédictins, les chartreux.

L’institut séculier
Un institut séculier est un institut de vie consacrée, reconnu officiellement comme tel par l’Église. Il est de droit diocésain ou de droit pontifical. Il se caractérise par son charisme et une spiritualité propre. Il est laïque, féminin ou masculin, ou sacerdotal. Comme institution ecclésiale, l’institut accompagne chaque membre dans son état de vie consacrée séculière. Les laïcs vivent au cœur du monde.
Doté d’un statut canonique, il a une existence propre et autonome, avec une mission apostolique de l’intérieur même du monde.
L’appel inclut, à titre essentiel, l’impératif de demeurer au cœur des réalités où notre monde se construit : l’économique, le social, la culture, le politique, les migrations de populations sur tous les continents, l’internationalisation de toutes les situations, le spirituel, le destin de la Terre, la vie pastorale et presbytérale, entre autres.
À la différence de la vocation religieuse, l’Église reconnaît que l’engagement dans un institut séculier n’entraîne pas un changement d’état : les laïques demeurent laïques et les prêtres diocésains demeurent prêtres diocésains.
Exemple : L’institut « Notre Dame de Vie » fondé par le Bienheureux Père Marie Eugène (fête le 04 février !) ; le « Prado » fondé par le Bienheureux Père Antoine Chevrier, prêtre diocésain de Lyon.

L’Ordre des vierges consacrées
La « consécration des vierges » est la plus ancienne forme de vie consacrée féminine. Elles

étaient nombreuses dans les premiers siècles, consacrées à Dieu par l’évêque, vivant seules ou dans leur famille, et menant une vie de prière et de service. Le terme latin d’ « ordo » désigne ici une catégorie de fidèles à l’intérieur du peuple de Dieu. Cette vocation a été remise en vigueur par le Concile Vatican, qui a adopté la révision du nouveau rituel de la consécration des Vierges en 1970. 
Dans l’Église catholique, des femmes « exprimant le propos sacré de suivre le Christ de plus près, sont consacrées à Dieu par l’évêque diocésain selon le rite liturgique approuvé, épousent mystiquement le Christ Fils de Dieu et sont vouées au service de l’Église ». (Code de droit canonique Canon N°604)
Par un engagement public, en prononçant le propositum de virginité, les vierges consacrées prennent « la ferme et définitive volonté de persévérer pour toute la vie dans la chasteté parfaite et dans le service de Dieu et de l’Église, en suivant le Christ à la manière de l’Évangile, afin de rendre au monde un témoignage vivant d’amour et d’être signe manifeste du Royaume futur ». (Ecclesiae Sponsae Imago §22).
Les vierges consacrées vivent généralement seules, dans un contexte de vie ordinaire, même si elles peuvent s’associer entre elles.
En vivant la sequela Christi, elles observent implicitement les conseils évangéliques, sans toutefois prononcer les trois vœux religieux de chasteté, pauvreté et obéissance. (Cf. Benoît XVI, discours du 15 mai 2008). Les vierges consacrées définissent personnellement la manière concrète de vivre leur vocation, en dialogue avec l’Évêque diocésain pour les orientations importantes de leur projet de vie. Les femmes qui reçoivent la consécration des vierges sont liées à un diocèse en tant qu’Église particulière, et donc enracinées dans l’Église diocésaine. 
Elles représentent une grande diversité de styles de vie, professions, engagements dans l’Église et dans la société. Le nombre de vierges consacrées appartenant à l’Ordo Virginum (OV) est estimé à 7 000 dans le monde, dont 650 en France.

Les ermites
 

L’érémitisme est une pratique antique des Pères du désert. C’est une vocation singulière. Elle existe toujours aujourd’hui, aussi bien pour des femmes et des hommes qui ont discerné un appel à s’écarter du monde pour vivre pleinement leur relation à Dieu et porter le monde dans la prière, à l’image du Christ qui s’est souvent retiré dans le désert pour prier.
Le canon 603 du Code de 1983 et le Catéchisme de l’Église catholique permettent de découvrir trois formes de vie des ermites. 
Les uns relèvent d’instituts religieux contemplatifs ou monastiques ; d’autres se sont consacrés entre les mains de l’évêque diocésain, par des vœux ou d’autres liens sacrés, dans la pauvreté, la chasteté et l’obéissance ; d’autres enfin, mènent la vie érémitique hors de cette consécration.

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