NOTRE DAME DE L'ASSOMPTION

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PAROISSE de BOUGIVAL


L’histoire incroyable de la ville de Lourdes !

Publié par Paroisse Bougival sur 9 Février 2025, 15:47pm

Catégories : #Enseignement

L’histoire incroyable de la ville de Lourdes !

(publié sur le site https://www.mariereine.com) 

En 732, Charles Martel, le grand-père de Charlemagne, avait battu les Arabes musulmans appelés les Sarrasins, à Poitiers. Les Sarrasins, en effet, voulaient aller jusqu’au centre de l’Europe, à partir des terres occupées en Espagne, en traversant la France. À peine 50 ans plus tard, les Sarrasins réattaquaient à partir des Pyrénées et occupaient Lourdes avec son château fort. Alors, le petit fils de Charles Martel, Charlemagne, vénéré comme saint en Allemagne, envoya ses garnisons à Lourdes pour faire le siège et affamer l’occupant sans détruire la ville de Lourdes. Pendant ce temps, son ami et neveu, l’archevêque Tilpin (753-802) qui accompagnait Charlemagne dans cette expédition, négociait la paix avec le chef Sarrasin Mirat. Nous sommes en 778.
 

Charlemagne, lassé par la résistance opiniâtre du Seigneur sarrasin Mirât occupant la citadelle de Mirambelle, s’apprête à lever le siège lorsque Tilpin, évêque du Puy-en-Velay, a une inspiration et obtient l’autorisation d’aller parlementer avec l’assiégé. Il propose à Mirât de se rendre, non pas au souverain, mais à la Reine des cieux !
Tilpin négocia avec le chef musulman et lui dit : Je comprends bien que tu ne veuilles pas te soumettre à un roi de la terre, mais je te propose de te soumettre à la Suzeraine des cieux, qui est aussi celle de la France, la Très Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu. Ainsi tu pourras garder la ville de Lourdes, mais en rendant tes armes et en devenant un prince pacifique de la Très sainte Vierge Marie.
Mirat, le chef musulman, fut tellement impressionné par la proposition de l’Archevêque Tilpin, qu’il se convertit et transforma Lourdes en ville mariale. C’est lui qui l’aurait appelée Louerda, ou “Rose” en langue arabe.
Mirat serait même allé jusqu’à la Vierge Noire, Notre Dame Roses, au Puy, pour rendre hommage et se soumettre à la Suzeraine de France, la Vierge Marie. C’est ce nom qu’il aurait choisi lors de son propre baptême !

Un 71ème miracle a été reconnu récemment à Lourdes : un Britannique 😊 (Extrait du site vatican news)

C’est le 71e miracle reconnu à Lourdes depuis 1862, le 1er concernant un citoyen du Royaume-Uni. Le soldat John Traynor, anglo-irlandais, grièvement blessé pendant la 1ère Guerre mondiale, s’est entièrement rétabli dans le sanctuaire marial en 1923. Son dossier de guérison n’a été retrouvé que très récemment, permettant à l’archevêque de Liverpool de faire la solennelle annonce de la reconnaissance miraculeuse le jour de l’Immaculée Conception, 8 décembre.

 L’archevêque de la cité portuaire a reconnu dans un communiqué « un processus de prodigieuse guérison absolument en dehors et au-dessus des forces de la nature ». « Compte tenu du poids des preuves médicales, du témoignage de la foi de John Traynor (1883–1943) et de sa dévotion à Notre Dame, c'est avec une grande joie que je déclare que la guérison de John Traynor, atteint de maladies multiples, est effective », a-t-il ajouté, reliant la reconnaissance lourdaise à « un signe d’espérance » au seuil de l’Année jubilaire 2025. Ainsi le diocèse de Liverpool, également ville natale du Secrétaire du Saint-Siège pour les Relations avec les États, Mgr Gallagher, célébrera le miracle dans sa cathédrale ce mois-ci de février.  

C'est pourtant il y a près d'un siècle que la guérison fut constatée et effective. Elle est parue dès 1926 dans le Journal de la Grotte, organe officiel du sanctuaire, mais n’avait pas été envoyée à l’époque à Liverpool. En 2023, année centenaire du premier pèlerinage de Liverpool à Lourdes, les équipes du bureau des constatations médicales ont rouvert le dossier. Par 2 fois dans le passé, l’Église liverpuldienne avait tenté de faire reconnaitre la guérison, mais la documentation médicale manquait. Mgr Jean-Marc Micas, évêque de Tarbes et Lourdes, a transmis les documents cet été et la commission canonique a pu se réunir le 29 novembre dernier. La reconnaissance post-mortem a ainsi pu être proclamée, réjouissant le président du bureau des constatations médicales du sanctuaire : « Le travail patient des médecins de Lourdes et du bureau des constatations offre beaucoup de joie », commente Alessandro de Franciscis. C'est la 1ère fois qu'un évêque d'un diocèse de langue anglaise arrive à la formulation d'un décret de guérison miraculeuse. Les 70 autres miraculés sont en majorité français, un petit noyau de 8 Italiens, 3 Belges, 1 Autrichien et 1 Suisse. 

« La procédure autour de John Traynor est unique, car habituellement l’évêque reconnait une personne vivante. Il n’y aura pas d’autres cas de ce type », ajoute le médecin napolitain dirigeant le bureau médical de Lourdes depuis 2009. Selon le docteur De Franciscis, John Traynor a toujours été considéré miraculé : « C’était un homme de foi malgré ses souffrances, son handicap sévère, il venait à Lourdes, sanctuaire dans lequel il avait foi. Cela nous enseigne l’importance de l'espérance. C’était aussi un homme simple, sachant à peine lire et écrire, devenu figure de référence, car il a servi les pauvres et s'est placé aux côtés des malades. »

Né à Liverpool en 1883, d'une mère immigrée irlandaise, John Traynor s’engage dans la Royal Navy au début de la 1ère guerre mondiale. D’abord blessé le 8/10/1914 près d’Anvers (Belgique), il est frappé par des tirs de mitrailleuse le 8/05/1915 au cours de la bataille de Gallipoli (actuelle Turquie). De nombreuses opérations médicales échouent. Il perd l’usage de son bras droit, mais refuse l’amputation, et souffre de fortes crises épileptiques. En 1920, un chirurgien de Liverpool tente de guérir l’épilepsie par trépanation, entrainant la paralysie partielle des deux jambes. Son état est tel, qu’au début de l’été 1923, «il est désigné pour l’hospice des incurables où il doit entrer le 24/07/ 1923 » (procès-verbal de guérison du Bureau des Constatations Médicales, signé par le président, docteur Auguste Vallet, 2 octobre 1926). Au mois de juillet 1923, il se rend à Lourdes à l’occasion du premier pèlerinage du diocèse de Liverpool au Sanctuaire. Il guérit, le 25 juillet, après avoir été immergé aux piscines du sanctuaire puis avoir participé à la procession eucharistique et bénédiction des malades. Le même jour, les médecins accompagnant le pèlerinage constatent son état. Il quitte Lourdes le lendemain. Il se rendra au Bureau des Constatations Médicales le 7/07/ 1926 pour déclarer sa guérison.
Il revint ensuite chaque année à Lourdes comme brancardier, jusqu’en 1939. Il mourut le 8 décembre 1943 d’une toute autre maladie. « Toutes les guérisons sont importantes, même celles qui ne sont pas déclarées, celles qui ne sont pas miraculeuses. Il s'agit en tout cas d'une très belle histoire de guérison », conclut le président du bureau des constatations médicales. Le dernier miracle reconnu à Lourdes remonte à la religieuse française sœur Bernadette Moriau, le 11 février 2018.

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