JOURNEES DU PATRIMOINE

Quelques éléments de notre église qu’on ne voit et remarque pas forcément…

Ces 11 ex-voto sont dans l’abside de l’église… quelque peu cachés depuis des décennies… ils sont pourtant des invitations à prier Notre Dame et à la remercier longtemps pour les grâces qu’elle a pu visiblement donner en cette église et attend peut-être de donner en ce début de millénaire…! 

Ils disent :    

1. RECONNAISSANCE A LA STE VIERGE Octobre 1897
2. RECONNAISSANCE A MARIE. J.B 30 octobre 1891
3. Merci. J.B
4. RECONNAISSANCE 3 mars 1920. G.B
5. Merci à Notre Dame L.M
6. Reconnaissance
7. Reconnaissance à MARIE 1914-1918 J.E
8. MERCI
9. MERCI A MARIE POUR LE MIRACLE H.L 21 Juin 1904
10. RECONNAISSANCE
11. MERCI O MARIE MA BONNE MERE D’AVOIR SAUVE MA FILLE 4 juin 1904

Il est toujours possible d’apposer de tels ex-votos comme certains paroissiens l’ont fait récemment auprès de St Joseph, St Antoine et Ste Rita. 

Tableau de la Vierge à l’enfant, appelé aussi Sainte Famille ou « La Perla »

Datée du 19ème siècle, cette peinture à l’huile est un don de Mme Leysz. Elle est située dans la chapelle du bras nord du transept, sur le mur en face du retable de l’autel de Notre Dame.
C’est une copie assez fidèle d’un célèbre tableau du Peintre RAPHAEL qui se trouve au Musée du Prado à Madrid (Espagne).  
L’original fut appelé La Perla (« La Perle ») par Philippe IV d'Espagne qui la considérait comme la peinture la plus précieuse de sa collection ! Dommage

que sa copie soit ainsi « cachée » dans notre église… 

On trouve aussi une « variante » de cette œuvre parmi les « images d’Épinal », réalisée par François GEORGIN (1801-1863)

On y voit :

La Vierge Marie, habillée de ses couleurs traditionnelles rouge et bleu, est assise tenant sainte Élisabeth par l'épaule. 
Elle tient de sa main gauche l'Enfant Jésus assis sur ses genoux, son petit pied nu gauche posé sur le berceau et qui échange avec sa mère un tendre regard. Sainte Élisabeth, portant turban, a les yeux baissés et mi-clos (une contemplation songeuse !), le menton posé sur son poing, accoudée sur son genou, juste derrière la tête de Jésus. 
Saint Jean Baptiste est habillé de sa traditionnelle peau d'animal voulant montrer ce qu’il a recueilli dans son sac. 
Une ouverture en haut sur le coin droit donne sur un paysage avec des édifices classiques, une vallée, un pont, des collines avec des reflets bleutés se confondant dans un ciel bleu. Sur la gauche au fond derrière une colonne sous des arcs classiques, on note la silhouette d'un personnage portant une fine auréole (St Joseph ou St Joachim)
Le parterre du pré est agrémenté surtout sur le coin droit au premier plan d'herbages détaillés. Raphaël attache de l'importance au paysage et aux contrastes lumineux sous l’influence de Léonard de Vinci côtoyé à Rome. On retrouve cette influence dans l'arrangement pyramidal des personnages.