NOTRE DAME DE L'ASSOMPTION

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PAROISSE de BOUGIVAL


Petit guide pour se confesser avec les 10 commandements

Publié par Paroisse Bougival sur 5 Mars 2024, 13:01pm

Petit guide pour se confesser avec les 10 commandements

Avec conviction, remettons au centre le sacrement de la Réconciliation, puisqu'il donne à toucher de nos mains la grandeur de la miséricorde. Pour chaque pénitent, ce sera une source d'une véritable paix intérieure. (Pape François, Bulle Misericordiae Vultus, 17)

Examiner sa conscience en vue de la confession

« Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : Père, donne-moi la part de fortune qui me revient. Peu de jours après, rassemblant son avoir, il partit pour un pays lointain et y dissipa son bien dans une vie de prodigue. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint en ce pays et il commença à sentir la privation. Rentrant alors en lui-même il se dit : Je veux partir, retourner vers mon père et lui dire : Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. » (Luc, 15, 11... 18.)

Rentrant en lui-même... : la conversion suppose la prise de conscience de notre infidélité à la volonté du Père. Tout homme est quelque peu capable de cet examen, tout homme sait bien que tuer, voler, tromper n’est pas digne de l’homme : cette perception plus ou moins nette du bien et du mal indique que le péché ne nous a pas rendus totalement incapables de connaître et de vouloir ce que Dieu veut pour notre bonheur. Cependant, c'est au cœur d’une expérience religieuse intense que ces principes généraux vont se préciser pour le peuple élu : au terme de quarante jours de retraite sur le mont Sinaï, Moïse reçoit les commandements de Dieu comme règle de vie pour Israël afin qu'il soit heureux à jamais (Dt, 5,29). Ces dix commandements tracent le cadre de toute vie commune de l'homme et de Dieu, permettant à chacun de mesurer sa fidélité et son infidélité à leur alliance, permettant à chacun un « examen de conscience. »

Comme Moïse sur la montagne, prenons donc un temps de recueillement suffisant pour prendre conscience de cette présence de Dieu, et à travers les questions que nous nous poserons, de nos infidélités à sa volonté.

L'examen de conscience que nous proposons ici n’est pas le seul possible, mais il peut être un point de départ pour une évaluation sérieuse de notre fidélité à nos promesses chrétiennes.

 

  1. Tu adoreras Dieu seul et tu l'aimeras plus que tout.
  2. Tu ne prononceras le nom de Dieu qu'avec respect.
  3. Tu sanctifieras le jour du Seigneur.
  4. Tu honoreras ton père et ta mère.
  5. Tu ne tueras pas.
  6. Tu ne commettras pas d’impureté.
  7. Tu ne voleras pas.
  8. Tu ne mentiras pas.
  9. Tu ne désireras pas volontairement l'impureté.
  10. Tu ne désireras pas injustement le bien des autres

 

Sur le 1er commandement :

Dieu a-t-il été le premier servi dans mes journées ? Lui ai-je toujours fait une confiance totale ? Ai-je consacré un temps suffisant chaque jour à le prier ?

Ai-je cherché loyalement quelle était la volonté de Dieu avant de décider quelque chose d’important ? Ai-je cherché à mieux connaître Dieu et ma foi en développant mon instruction chrétienne, en étudiant l’enseignement de l'Église dans les domaines qui me concernent (par exemple, vie professionnelle, familiale) ? Ai-je eu peur de paraître chrétien ?

Ai-je pris mes responsabilités dans la vie de la communauté chrétienne ?

 

Sur le 2ème commandement :

Ai-je tourné en dérision l'attitude religieuse d’un autre ? Ma pratique religieuse ne se contente-t-elle pas des apparences ou des habitudes ?

 

Sur le 3ème commandement :

Ai-je évité le travail non indispensable le dimanche ? Ai-je manqué ou fait manquer aux autres la messe du dimanche par ma faute ? Ai-je observé le Carême ? Me suis-je confessé et ai-je communié au moins au temps de Pâques ? Ai-je marqué le vendredi par une privation ou un effort particulier ?

 

Sur le 4ème commandement :

Selon mon âge et ma situation, ai-je obéi à mes parents et les ai-je respectés ? Les ai-je aidés, notamment dans leur vieillesse ? Ai-je participé aux tâches et aux charges familiales ? Ai-je contribué à la bonne humeur et à l’entente en famille ? Ai-je respecté l'autorité de mes supérieurs légitimes ?

 

Sur le 5ème commandement :

Ai-je souhaité du mal à mon prochain ? Lui ai-je procuré du mal par mes paroles, par mes actes ou mes exemples ? Ai-je été violent ?

Ai-je provoqué ou risqué de provoquer la mort de mon prochain par mon imprudence, par ma lâcheté ou mon indifférence ? Ai-je participé à la mort d'un enfant en encourageant ou en pratiquant l'avortement ?

Ai-je aidé mon prochain à vivre ? Ai-je visité le malade, le malheureux, le vieillard ? Ai-je partagé avec ceux qui sont dans lé besoin ? Ai-je pris mes responsabilités dans la vie sociale et politique ?

Me suis-je fait du mal à moi-même par des excès de table, de tabac, d'alcool, de plaisirs sous toutes les formes ? Me Suis-je reposé et soigné quand il le fallait ?

 

Sur les 6ème et 9ème commandements :

Ai-je provoqué où accepté en moi des pensées ou des désirs contraires à la chasteté ? Ai-je lu, écouté ou regardé avec complaisance des livres licencieux, des émissions de radio ou de télévision malsaines, des sites Internet malsains ?

Ai-je évité les modes indécentes, les mauvaises fréquentations et les autres occasions de péché ?

Ai-je recherché, seul ou avec d’autres, des plaisirs contraires à la chasteté ?

Si je suis marié, ai-je été fidèle aux promesses du mariage ? Ai-je observé les exigences de Dieu dans la vie conjugale et dans la transmission de la vie ?

 

Sur les 7ème et 10ème commandements :

Ai-je volé, détérioré ou négligé le bien des autres ? Ai-je pris soin des biens de la collectivité ? Ai-je payé mes dettes ? Ai-je versé ce que je devais à l'Église, à l’État et aux organisations collectives ?

Ai-je profité de ma profession pour m'enrichir injustement ? Pour opprimer mes subordonnés ? Ai-je cherché le bien de mes subordonnés dans l’organisation de mon travail ? Ai-je travaillé avec conscience professionnelle ?

Ai-je entretenu de la jalousie envers un autre ?

 

Sur le 8ème commandement :

Ai-je trompé les autres ? Avec quelles conséquences ? Ai-je nui à la réputation d'un autre par des paroles inutiles où malveillantes ? Me suis-je plaint sans raison suffisante ? Me suis-je vanté ?

 

 

Saint Jean Paul II

à propos des 10 commandements

 

« Les 10 Commandements ne sont pas imposés arbitrairement par un seigneur tyrannique. Ils ont été écrits dans la pierre ; mais avant cela, ils ont été écrits dans le cœur de l'homme comme la loi morale universelle, valable en tout temps et en tout lieu.

Aujourd'hui comme toujours, les 10 Paroles de la Loi fournissent les seules véritables bases pour la vie des personnes, des sociétés et des nations… elles constituent le seul avenir pour la famille humaine.

Elles sauvent l'humanité des forces destructrices de l'égoïsme, de la haine et du mensonge. Elles mettent en évidence les faux dieux qui maintiennent les hommes dans l'esclavage : l'amour de soi jusqu'au refus de Dieu, l'avidité pour le pouvoir et le plaisir qui bouleverse l'ordre de la justice et dégrade notre dignité humaine et celle de notre prochain.

Si nous abandonnons ces fausses idoles et si nous suivons le Dieu qui conduit son peuple à la liberté et qui reste toujours avec lui, alors nous apparaîtrons comme Moïse, après 40 jours sur la montagne, "rayonnants de gloire", embrasés de la lumière de Dieu ! »

 

Paroles du Curé d’Ars sur la Miséricorde de Dieu

· La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé. Elle entraîne les cœurs sur son passage.

· Ce n’est pas le pécheur qui revient à Dieu pour lui demander pardon, mais c’est Dieu qui court après le pécheur et qui le fait revenir à lui.

· Il y en a qui donnent au Père Eternel un cœur dur. Oh, comme ils se trompent ! Le Père Eternel, pour désarmer sa justice, a donné à son Fils un cœur excessivement bon : on ne donne pas ce qu’on n’a pas...

· Il y en a qui disent : «J’ai trop fait de mal, le Bon Dieu ne peut pas me pardonner ». C’est un gros blasphème. C’est mettre une borne à la miséricorde de Dieu, et elle n’en a point: elle est infinie.

· Dieu est si bon que, malgré les outrages que nous Lui faisons, Il nous porte en paradis presque malgré nous. C’est comme une mère qui porte dans ses bras son enfant au passage d’un précipice. Elle est tout occupée d’éviter le danger, tandis que son enfant ne cesse de l’égratigner et de lui faire de mauvais traitements.

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