NOTRE DAME DE L'ASSOMPTION

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PAROISSE de BOUGIVAL


COMMENT VIVRE LA DEVOTION A ST JOSEPH 2ème douleur et 2ème joie

Publié par Paroisse Bougival sur 7 Février 2021, 15:37pm

Catégories : #Dévotion à St Joseph, #VIE de L'EGLISE

COMMENT VIVRE LA DEVOTION A ST JOSEPH 2ème douleur et 2ème joie

(au long des 7 dimanches qui précèdent la fête du 19/03)

Or, en ces jours-là, fut proclamé un édit de César Auguste, pour le recensement de toute la terre. Ce 1er recensement eut lieu pendant que Quirinius commandait la Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville. Joseph monta de Galilée, de la ville de Nazareth en Judée à la ville de David appelée Bethléem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David, pour être recensé avec Marie, son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu'ils étaient en ce lieu, le temps où elle devait enfanter arriva. Et elle mit au monde son premier-né, l'enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu'ils n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie. Il y avait dans cette région, des bergers qui passaient la nuit aux champs, veillant à la garde de leur troupeau. Un ange du Seigneur leur apparut et la gloire du Seigneur les enveloppa ; et ils furent saisis d'une grande crainte. Mais l'ange leur dit : "Ne craignez pas car je vous annonce une grande joie qui sera celle de tout le peuple. Il vous est né aujourd'hui, dans la ville de David, un Sauveur qui est le Christ Seigneur. Et voici ce qui vous servira de signe : vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans un crèche." Et soudain, se joignait à l'ange, une nombreuse troupe céleste, louant Dieu et disant : "Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! Et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté !" Lorsque le anges les quittèrent pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : "Allons jusqu'à Bethléem et voyons cet évènement qui est arrivé, et que le Seigneur nous a fait savoir." Ils s'y rendirent en toute hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche. Après l'avoir vu, ils firent connaître ce qui leur avait été raconté au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui les entendirent furent dans l'admiration de ce que leur disaient les bergers. Or, Marie conservait avec soin toutes ces choses, les méditant dans son cœur. Lc 2, 1-20.

Très heureux patriarche, glorieux saint Joseph, père virginal du Verbe fait chair ! La douleur que tu as subie en voyant naître l'Enfant Jésus dans une si grande pauvreté, se changea bientôt en une joie céleste, lorsque tu as pu contempler et embrasser Jésus et que tu as entendu le récit du chant des anges et des glorieux évènements de cette nuit resplendissante.

Par cette douleur et cette joie, nous te supplions de nous obtenir, après le cours de cette vie, la grâce d'être admis à entendre les louanges des anges et à jouir de l'éclat de la gloire céleste. Pater, Ave, Gloria.

V/ Prie pour nous, saint Joseph

R/ Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.

Prière : Ô Dieu, qui, dans ta Providence ineffable, as choisi le bienheureux Joseph pour époux de ta sainte Mère, fais que nous méritions d'avoir pour intercesseur dans le ciel, celui que nous vénérons sur la terre comme notre protecteur. Nous t'en supplions, Seigneur, qui vis dans les siècles des siècles. Amen.

Considérations de la bienheureuse Catherine Emmerich (1774-1824)

Ils entrèrent alors dans la ville qui est fort peu agglomérée ; l'entrée se trouvait entre deux murailles à moitié renversées, c'était une sorte de vieille porte en ruines. Marie s'arrêta à l'entrée de la rue et resta auprès de l'âne, tandis que Joseph cherchait un logement dans les premières maisons qu'il rencontra, mais ses démarches furent inutiles ; il y avait beaucoup d'étrangers à Bethléem et les rues regorgeaient de monde. Joseph revint dire qu'il n'y avait point de logement dans ce quartier, il fallait donc aller plus loin. Il prit l'âne par la bride et marcha devant lui, ayant la Vierge à ses côtés. Bientôt, ils arrivèrent à l'entrée d'une autre rue. Marie s'arrêta de nouveau, et Joseph alla encore de porte en porte demander un logement mais toujours sans résultat, et il revint auprès de la Vierge ; il proposa donc à Marie de se diriger vers un autre côté de la ville, là ils trouveraient certainement à se loger. Ils revinrent donc sur leurs pas et se dirigèrent ensuite vers le sud.

[...] Enfin, Joseph revint tout troublé, il n'avait pu trouver de logement. Ses amis, dont il avait parlé à la Vierge, avaient à peine consenti à la reconnaître. Il pleurait, et ce fut Marie qui le consola ; il retourna chercher de maison en maison ; quand on le repoussait, il faisait valoir, en insistant, la position de sa femme, si propre à inspirer la pitié ; c'était une nouvelle raison pour qu'on refusât de le recevoir. Il y avait moins de monde dans cette partie de la ville, cependant les passant finirent par se grouper et par examiner la Vierge à une certaine distance, comme on le fait quand on voit des inconnus stationner quelque temps le soir, en un lieu isolé. Plusieurs même, si je ne me trompe, lui adressèrent la parole et lui demandèrent qui elle était. Enfin, Joseph revint, il était tellement troublé qu'il ne pouvait s'empêcher de trembler. Tout avait été inutile ; cependant, il connaissait en dehors de la ville un endroit qui appartenait aux bergers et où ils avaient coutume de s'arrêter quand ils conduisaient leurs animaux à la ville, là du moins ils étaient certains de trouver un abri. Supposé même que les bergers y fussent, il serait facile de s'arranger avec eux ; au reste, il était rare qu'ils y séjournassent dans cette partie de l'année. Quand elle serait reposée, il tâcherait de lui procurer un meilleur gîte. 

Cependant, Joseph était agité intérieurement, il était confus  en songeant à ce qu'il avait si souvent dit à Marie du bon accueil qu'on leur ferait à Bethléem ; il attacha l'animal sous la galerie, à l'entrée de la grotte et prépara pour la Vierge, à cet endroit même, un siège sur lequel elle se reposa aussitôt. Alors il alluma du feu, il ouvrît la clôture faite d'un léger clayonnage et pénétra à l'intérieur. Joseph se mit en devoir de le débarrasser, autant du moins qu'il le fallait pour préparer à Marie une couchette convenable, à l'est de la grotte. Enfin, il suspendit à la paroi une lampe allumée et fit entrer la Vierge qui se jeta aussitôt sur la couche, faite de couvertures et de vêtements. Il s'excusa humblement de lui offrir un si misérable gîte. Marie, profondément recueillie en Dieu, était contente et heureuse. Quand elle se fut établie, Joseph, prenant une outre de cuir qu'il avait avec lui, alla à la vallée des pâturages derrière la grotte et, plongeant dans un petit ruisseau qui s'y trouvait l'outre appesantie par deux pièces de bois qu'il y avait attachées, il la remplit d'eau et revint aussitôt à la crèche. Puis il alla à la ville pour y acheter un peu de vaisselle, des fruits et du bois à brûler. Il y avait une heure environ que le Sauveur était né quand Marie appela saint Joseph qui priait encore, le front contre terre. S'étant approché, il se prosterna avec de grands sentiments de piété, d'allégresse et d'humilité et ne se releva que quand la Vierge l'eut invité à serrer contre son coeur avec joie et reconnaissance, le don saint du Tout-Puissant ; alors, il reçut dans ses bras le petit Jésus et loua Dieu en répandant des larmes de joie. (Vie de la Très Sainte Vierge).

 

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