NOTRE DAME DE L'ASSOMPTION

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PAROISSE de BOUGIVAL


La beauté de la Messe - l'Offertoire (suite)

Publié par Paroisse Bougival sur 11 Mars 2018, 19:19pm

Catégories : #VIE de L'EGLISE

La beauté de la Messe - l'Offertoire (suite)

Après la mise en lumière par notre Pape de l’offertoire lors de sa catéchèse du mercredi (Cf. feuille semaine dernière), voici 2 textes qui pourront nous aider.

Témoignage de Catalina sur la Sainte Messe

Stigmatisée en Bolivie dont l’écrit sur la messe a reçu l’imprimatur 

A l'Offertoire la Très Sainte Vierge me dit : "Prie ainsi (et je la suivis) : Seigneur, je t'offre tout ce que je suis, ce que j'ai, ce que je puis, je le dépose tout entier dans Tes mains. Seigneur élève, Toi, le peu que je suis. Par les mérites de Ton Fils, transforme-moi, Dieu Très-Haut. Intercède pour ma famille, pour mes bienfaiteurs, pour chaque membre de notre apostolat, pour toutes les personnes qui y luttent, pour ceux qui se recommandent à mes pauvres prières... Apprends-moi à humilier mon cœur afin que leur chemin soit moins dur ! C'est ainsi que priaient les saints et c'est ainsi que je veux que vous fassiez". (...)

Soudain je vis se lever des personnes que je n'avais pas vues auparavant. C'était comme si du côté de chaque personne qui se trouvait dans la cathédrale, sortait une autre personne. Ainsi la cathédrale se remplit de diverses personnes, jeunes et belles, vêtues de tuniques blanches. Elles se dirigèrent vers l'allée centrale pour avancer vers l'autel.

Notre Mère me dit : "Regarde, ce sont les Anges Gardiens de chacune des personnes qui sont ici. C'est le moment où votre Ange Gardien porte vos offrandes et vos prières à l'Autel du Seigneur."

À ce moment j'étais absolument saisie par un grand étonnement, parce que ces êtres avaient un visage si beau et si rayonnant qu'il est impossible de se l'imaginer. Les visages resplendissaient d'une très grande beauté, presque féminine, bien que, sans aucun doute, l'aspect général des corps, les mains et la stature fussent d'un homme. Les pieds nus ne foulaient pas le sol, mais allaient plutôt en glissant. C'était une très belle procession.

Quelques-uns portaient comme un vase en or avec quelque chose qui resplendissait d'une forte lumière blanche dorée. La Vierge dit : "Ce sont les Anges Gardiens des personnes qui sont en train d'offrir cette Sainte Messe pour beaucoup d'intentions diverses, des personnes qui sont conscientes de la signification de cette célébration, de celles qui ont quelque chose à offrir au Seigneur... En ce moment, offrez vos peines, vos douleurs, vos espérances, vos joies et vos tristesses, vos demandes. Souvenez-vous que la Messe a une valeur infinie, par conséquent soyez généreux dans vos offrandes et vos demandes.»

Derrière les premiers Anges, marchaient d'autres Anges qui n'avaient rien dans les mains, elles étaient vides. La Vierge dit : "Ce sont les Anges des personnes qui, tout en étant ici, n'offrent jamais rien, elles ne s'intéressent pas à vivre chaque moment de la liturgie de la Messe et elles n'ont pas d'offrande à apporter à l'Autel du Seigneur."

En dernier, il y avait des Anges qui étaient plutôt tristes, les mains jointes pour la prière, mais les yeux baissés. "Ce sont les Anges Gardiens de personnes qui, tout en étant ici, sont comme si elles étaient dehors, sans aucun désir de participer à la Sainte Messe, c'est pourquoi les Anges avancent tristement car ils n'ont rien à porter à l'Autel, sauf leurs prières propres. N'attristez pas votre Ange Gardien... Priez beaucoup, priez pour la conversion des pécheurs, pour la paix dans le monde, pour votre famille, pour votre prochain et pour ceux qui se recommandent à vos prières. Priez, priez beaucoup, non seulement pour vous mais pour les autres. Rappelez-vous que l'offrande la plus agréable au Seigneur est celle où vous vous offrez vous-mêmes comme holocauste, afin que Jésus, en descendant, vous transforme par ses propres mérites. Qu'avez-vous à offrir au Père qui soit seulement à vous ? Votre néant et votre péché, mais si vous vous offrez en union aux mérites de Jésus, vous faites une offrande agréable au Père."

Ce spectacle, cette procession était si belle qu'il serait difficile de la comparer à une autre. Toutes ces créatures célestes devant l'Autel faisaient la révérence, certaines en déposant leurs offrandes sur le sol, d'autres en se prosternant à genoux le front touchant presque la terre, et après être arrivées jusque-là, elles disparaissaient à ma vue.

La beauté de la Messe - l'Offertoire (suite)

Saint Padre Pio durant l’offertoire

L’offertoire était l’un des moments les plus marquants de la ‘‘messe de Padre Pio’’. Il restait immobile de longues minutes, parfois jusqu’à 1/2heure, l’hostie puis le calice levés devant ses yeux où, souvent, des larmes venaient, comme pris par une force mystérieuse. On lui demanda :

- Pourquoi pleurez-vous pendant l’offertoire ?

- C’est parce qu’à ce moment, l’âme est séparée du profane.

Si Padre Pio vivait l'ensemble de la Messe comme le sacrifice et la passion de Jésus et le moment de la consécration comme la crucifixion, l’offertoire le renvoyait au temps précédent : au dépouillement que Jésus subit :

« Sur le mont Calvaire, habitent les cœurs que l’Epoux céleste favorise de son amour divin… Mais fais attention à ce que je vais dire : Les habitants de cette colline doivent être dépouillés de toutes habitudes et affections terrestres, de même que leur roi fut dépouillé des vêtements qu’il avait lorsqu’il y arriva. Remarque, ma bonne petite fille, les vêtements de Jésus étaient saints, n’ayant pas été profanés quand ses bourreaux les lui enlevèrent chez Pilate. Il était cependant juste que notre divin maître s’en dépouille pour nous montrer que rien de profane ne doit être porté sur cette colline. Prends donc garde, ma bonne petite fille, d’entrer au festin de la Croix, qui est mille fois plus délicieux que les noces mondaines, sans le vêtement blanc, nettoyé de toute autre intention que de celle de plaire au Divin Agneau. »

Séparé de toutes choses profanes, Padre Pio n’en restait pas moins uni aux hommes : son union intime et totale avec Dieu, par cette séparation du profane, le rendait dans le même temps plus capable d’être surnaturellement attentif à chacun, particulièrement ceux qui étaient autour de l’autel, à ceux qui s’étaient confiés à ses prières. Pendant ces longues minutes de l’offertoire, il les présentait au Seigneur, avec le pain et le vin et se présentait lui-même, s’offrant pour être associé au Sacrifice du Christ. Acte de charité qui le poussait à vouloir prendre sur lui les souffrances des autres pour qu’ils en soient soulagés : «Si j’apprends que quelqu'un est affligé dans son corps ou dans son âme, que ne ferais-je pas auprès du Seigneur pour le voir délivré de ses malheurs ? C’est bien volontiers que je prendrais sur moi tous ses tourments pour le voir sauvé, en rétrocédant en sa faveur les fruits de ces souffrances, si le Seigneur m’y autorisait. »

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